Mandrake, Mandriva, Mageia, OpenMandriva… FOSS is FOSS!

Yesterday we learned that Mandriva, the company, was shutting down. I read a lot of sad comments on Twitter about it and realized that few of those guys seemed to be aware that actually Mandriva, the company, wasn’t doing a Linux distribution anymore for several years. The Mandriva Linux distribution, which earlier forked as PCLinuxOS, Mageia and others, is now OpenMandriva.

And as someone tweeted it, “FOSS is FOSS”. True!
That’s the power of FOSS that projects keep alive, and that’s the reason why I think that creating Mandrake Linux 17 years ago was not totally losing my time.

Now, we don’t have to be sad: we have pushed Linux to massive adoption and these have been awesome years! Now the Linux kernel is running millions smartphones worldwide, but the story is only starting! Let’s focus on today’s IT concerns: privacy and the Google hegemony. And a lot more fun stuff actually! Want to be part of it?

Gaël Duval – interested in Open Source, mobile operating systems and data privacy? Follow me on Twitter!

11 Replies to “Mandrake, Mandriva, Mageia, OpenMandriva… FOSS is FOSS!”

  1. While I’m grateful that you started Mandrake in the first place, I’d like to rephrase “The Mandriva Linux distribution is now OpenMandriva (and even eventually forked as PCLinuxOS and Mageia).”

    Actually, Mageia was forked in 2010 when Mandriva was showing bad signs regarding the continuing of the development of Mandriva Linux (layed off most developers). Most of the initial Mandriva community and contributers went to Mageia, which I think we can consider a true successor of Mandriva Linux. Mageia is now alive, with many contributors, and works well.

    Then OpenMandriva was made, for various reasons (FOSS is FOSS indeed), but I don’t know what its future will be. We’ll see.

  2. Hi,

    I am sad to hear about that. I have beginning Linux with Slackware 4.0 and adopt a Linux Mandrake 7.0 for a long time 🙁
    Long life to forks, but it is sad.

    Regards,
    Christophe

  3. Ainsi disparait la dernière distribution d’OS Française.
    Même si Mandriva restait très proche de RedHat c’était la dernière distribution pour laquelle d’autres français jetaient un Å“il sur ce qu’ils proposaient à des millions de leur concitoyens avant que cela ne soit installé sur les machines auxquelles ils confient leur vie privée.
    La fin pathétique d’une activité tout aussi critique pour la nation que Pechiney (l’aluminium nécessaire aux airbus) ou Alstom (production d’énergie), eux aussi bradés à des intérêts étrangers qui sauront nous rappeler que nous sommes des étrangers à la première occasion.
    Décidemment, depuis De Gaulle on n’a RIEN vu émerger d’un point de vue plan industriel pour l’avenir.

  4. Hi,
    A little word against Google and ICANN hegemony, we are a French DNS provider company.
    We fight for a free internet, against ICANN Monopoly by providing an alternative DNS root.
    We have a different business model than ICANN and we provide TLDs on a “per-continent” basis.
    We also provide IPv4 and IPv6 support and public resolvers (Say no to google!):
    5.135.167.84 and 92.222.21.155.
    Feel free to contact us if you’re interested in joining us for this innovative adventure.
    Cheers,
    Arthur

  5. Merci pour votre commentaire que je partage largement…
    Concernant Mandriva, d’une part n’oublions pas que la distribution Linux n’est pas morte ! Mandriva depuis quelques années créait des produits d’infrastructure pour les entreprises, mais ne maintenait plus de distribution Linux.
    Par ailleurs, Mandriva Linux n’était plus si proche de Red Hat que ça : dès les débuts nous avons énormément investi en R&D dans la distribution, sur beaucoup de niveaux :
    – mises à jour (URPMI a été un despremier gestionnaires “automatique” de dépendances !)
    – desktop : choix du desktop, outils graphiques de configuration…
    – reconaissance étendue du matériel (Lothar puis Drakxtools…)
    – performances : noyau Linux optimisé…
    On peut dire que dès la version 7.0 de Mandrake, les liens avec Red Hat étaient devenus assez faibles, principalement le gestionnaire de paquest RPM en fait.

    Je suis également frappé de voir qu’on a du mal dans ce pays à prendre la mesure des enjeux dans le domaine de l’informatique. Depuis 1996 je me bas pour essayer de faire passer ce message. Les ministres, politiques et décideurs divers semblent convaincus sur le moment, mais ils passent et on repart à 0. Je suis toujours étonné de voir des “rapports” (Conseil National du Numérique par exemple) qui pronent des actions que nous avons été beaucoup à proner depuis des lustres. Tout ça pour au final ne pas faire grand chose ou faire un “Cloud Français” qui n’aura servi qu’à quelques grosses sociétés à manger de l’argent public, avec 0 résultat.

    Il est vrai qu’aujourd’hui c’est la loi du marché qui prévaut, et un des facteurs de l’échec de Mandriva je pense, aura été de ne pas avoir eu accès aux investissements massifs qui étaient nécessaires pour un projet d’une telle ambition. Ici je ne parle pas d’argent public, mais bien de fonds d’investissement privés lourds, qui font défaut en France, contrairement aux USA. Et des partenaires privés également. Il faut se poser la question de pourquoi le ticket moyen d’un investisseur est 70x plus élevé aux USA qu’ici !
    Et dans ces cas là, on ne fait pas le poids sur le long terme contre des Red Hat ou même des SuSE qui étaient soutenus par des financeurs importants (y compris Intel), car le retour sur investissement dans Mandriva était évidemment seulement possible sur le long terme.

    Posons-nous cette question du déficit de financement privé, et aussi évidemment des politiques publiques : pourquoi a t-il été possible de créer Airbus dans les années 70, pour 30 ans après faire jeu égal avec Boeing, et que ça ne semble plus possible de faire la même chose dans l’industrie du logiciel et d’internet ?

    Malheureusement, j’ai bien peur que beaucoup aient déjà baissé les bras et se contentent d’une situation qui ressemble de plus en plus à un protectorat des USA.

    Mais l’histoire n’est pas terminée, il faut se battre.

  6. Hello Gaël,
    Le vrais soucis de l’Open Source est le business modèle qui en réalité n’est pas! On a essayé bien que mal d’émuler l’OS sur diffamants business modèles classiques, certains ont marché (Red Hat) d’autres pas (Mandrake/Ma,driva).
    De ma fenêtre d’une vingtaine d’années en informatique la clé du succès est d’avoir un produit grand public (desktop OS), un produit entreprise (server OS) et une déclinaison mobile pour combler le trou de “l’emporter” 🙂
    Si pour serveur et mobile on arrive à s’en sortir, le vrai soucis est d’arriver à proposer une distribution grand public fiable. Pour cela il faut:
    1. une LTS (réinstaller la distribution tous les 6-8 mois c’est pas marrant)
    2. une sélection de “best defaults” (une interface graphique, une suite bureautique, un logiciel de sauvegarde/restauration…) car la diversité est bonne dans la nature, mais dans le business ça tue!
    3. une suite gratuite de développement avec des excellente tutoriaux et animer une communauté de développeurs de référence (ceux de la “maison mère”)
    4. une vraie identité visuelle et sonore pour l’OS et la distribution
    5. une ludothèque (des jeux!) bien garnie
    Le business modèle est de transformer la maison mère en société de services informatiques pour offrir le support commercial aux entreprises et particuliers (comme une “assurance logicielle”) et de proposer gratuitement la distribution (desktop et serveur) et que la distribution soit développée par la communauté. La clé est d’avoir le publique de ton coté, d’être une distribution populaire et Mandriva avait toutes les clés dans ses mains. Mandriva avait compris ça (je l’espère) mais trop tard.
    Les contrats institutionnels sont très risquant car ils changent avec le pouvoir et comme tu l’as dit on repart à chaque fois de zéro…

  7. En terme de business model Open Source, un seul a fonctionné : celui de Red Hat, qui arrive à concilier du chiffre d’affaire avec la totalité de leurs sources en GPL.
    Ubuntu n’a pas de business model puisque son fondateur peut remettre au pot en permanence sur ses deniers perso.

  8. Gael, nous savons que vous travaillez sur votre projet “Ulteo” qui êtes-vous susceptible de travailler à nouveau pour créer une distribution de Linux pour le bureau.
    Vous êtes une référence dans Linux, en particulier pour Mandrake / Mandriva et familiale ultérieure

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